Les jeunes atteints d’autisme peuvent présenter un risque plus élevé de dépendance à l’écran en raison de certains aspects de leur condition, tels que des difficultés à communiquer et à interagir socialement, ainsi que des intérêts et des comportements restreints et répétitifs. Voici quelques risques potentiels de la dépendance à l’écran chez les jeunes atteints d’autisme :

Diminution de la communication et de l’interaction sociale : Les jeunes atteints d’autisme peuvent déjà avoir des difficultés à communiquer et à interagir socialement. La dépendance à l’écran peut aggraver ces problèmes en les isolant davantage des interactions sociales réelles, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur leur développement social.
Problèmes de santé physique : Une dépendance excessive à l’écran peut entraîner des problèmes de santé physique, tels que des douleurs musculaires, des maux de tête, une vision floue et une mauvaise posture. Cela peut être particulièrement préoccupant chez les jeunes atteints d’autisme, qui peuvent déjà présenter des problèmes de santé physique tels que des troubles du sommeil, des problèmes gastro-intestinaux et des troubles sensoriels.
Difficultés d’apprentissage : La dépendance à l’écran peut interférer avec l’apprentissage et le développement des jeunes atteints d’autisme. Elle peut également aggraver les comportements répétitifs et restreints en encourageant la fixation sur des intérêts particuliers et en limitant l’exposition à de nouvelles expériences.

Problèmes de régulation émotionnelle : Les jeunes atteints d’autisme peuvent avoir des difficultés à réguler leurs émotions. La dépendance à l’écran peut aggraver ces problèmes en les exposant à des contenus émotionnellement perturbateurs ou en leur fournissant un mécanisme de régulation émotionnelle inapproprié. Il est important que les parents et les soignants de jeunes atteints d’autisme surveillent attentivement leur utilisation de l’écran et leur offrent des alternatives saines et stimulantes pour les aider à développer leurs compétences sociales et leur apprentissage. Les thérapies comportementales telles que l’ABA (Analyse Appliquée du Comportement) peuvent aussi être efficaces pour aider à réduire la dépendance à l’écran chez les jeunes atteints d’autisme.
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